On n’est pas sérieux quand on a 17 ans,
dit Arthur Rimbaud assis sur son banc,
Lui, l’alcool lui monte à la tête,
Moi,ce sont les mots qui me rendent trouble-fête.
Moi, assis derrière mon bureau,
Je n’écris pas du Rimbaud,
Parfois même je n’ai plus les mots,
Et lorsque j’en trouve ils sonnent faux.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans,
dit Arthur Rimbaud assis sur son banc,
Lui, l’alcool lui monte à la tête,
Moi,ce sont les mots qui me rendent trouble-fête
J’aimerai trouver l’inspiration,
Mon cerveau est à cours d’imagination,
Des mots il y en a des millions,
Ma tête est alors en ébullition.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans,
dit Arthur Rimbaud assis sur son banc,
Lui, l’alcool lui monte à la tête,
Moi,ce sont les mots qui me rendent trouble-fête
Je dédicace ce slam,
A ceux qui pour en écrire ont eu du mal,
Moi, j’arrête ici de faire mon cancre,
Car mon stylo n’a plus d’encre.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans,
dit Arthur Rimbaud assis sur son banc,
Lui, l’alcool lui monte à la tête,
Moi,ce sont les mots qui me rendent trouble-fête.
Pourquoi ? Pourquoi moi ?
Cette vie m’était destiné
Depuis que je suis né,
A vivre un cauchemar
Et le vivre tout en noir.
Vie si mortelle
Où l’on doit apprendre à rêver,
Rêver, sa propre réalité.
Pris par le désespoir
De cette vie dérisoire,
Je ne vivais pas un rêve,
Mais un véritable cauchemar.
Je tombe dans un monde où c’n’est que superflu,
La beauté d’une nature que j’n’ai jamais vu
Paysages, visages... Tout m’est inconnu.
Alors je me crée mon univers,
Dans lequel je me libère
Et où tout n’est qu’imaginaire,
Comme un souffle éphémère.
Mais hélas ce monde je ne peux le partager,
C’est un monde fermé,
Une prison dont moi seul possède la clé,
Comme une barrière d’acier.
Pourquoi ? Pourquoi moi ?
Cette vie m’était destinée
Depuis que je suis née,
A vivre un cauchemar
Et le vivre tout en noir.
Vie si mortelle
Où l’on doit apprendre à rêver,
Rêver, sa propre réalité.
J’entends le jour, j’entends la nuit,
Je sens l’amour et puis aussi,
Tout c’qui m’entoure dans cette vie...
Qui me détruit.
Mais au fond de moi j’ai toujours la force d’y croire
C’est comme une lueur d’espoir
Qui m’empêche de voir
Mon monde dans le désespoir.
Alors je regarde par la fenêtre de mon cœur
En essayant d’imaginer le bonheur,
Quelle forme, quel visage, quelle couleur
Pourrait donner un monde meilleur.
J’aimerais tellement que mon entourage comprenne,
Qu’il me supporte et me mène,
Vers un autre chemin que la haine,
Celui où l’on s’aime.
Nous sommes issues d’une génération
Qui évolue de multiples façons
A la longue on s’est habituées
Des jeunes paumés ou encore favorisés
Au lycée, guerre de popularité
Peut-on appeler ça diversité ?
Ce slam on voudrait le dédicacer
à toutes les jeunesses en difficulté
Celles aussi qui semblent ne pas en avoir
Mais qui font tout pour avoir le pouvoir
Nous on appartient à aucun lot
Ni celui des scouts ni celui des intellos
Nous notre truc c’est de rigoler à plein temps
Non à la guerre des clans !
On est des filles qui s’assument
ouvertes à chacun à chacune
Ce slam on voudrait le dédicacer
à toutes les jeunesses en difficulté
Celles aussi qui semblent ne pas en avoir
Mais qui font tout pour avoir le pouvoir
Faut aussi qu’on vous parle d’un sujet d’actualité
Les jeunes des banlieues sont souvent défavorisés
Jeunes en difficulté ou jeunes à problèmes
Telle est la question éternelle
Bien sûr, ils ne sont pas tous dans le même cas
Mais ça beaucoup de gens ne le comprennent pas
Ce slam on voudrait le dédicacer
à toutes les jeunesses en difficulté
Celles aussi qui semblent ne pas en avoir
Mais qui font tout pour avoir le pouvoir
Qui n’a jamais vu un jeune amoureux
Regarder l’autre des étoiles plein les yeux
N’avez-vous jamais croisé un gotique ?
Facile à trouver ils ont des sacs avec des pics !
N’avez-vous jamais parlé d’informatique
Avec quelqu’un surnommé le geek ?
Ce slam on voudrait le dédicacer
à toutes les jeunesses en difficulté
Celles aussi qui semblent ne pas en avoir
Mais qui font tout pour avoir le pouvoir
Il y aussi les ados qui n’ont pas de chance
Prenons les handicapés comme référence
Le regard des autres posé sur eux en permanence
Leur donne l’impression d’accentuer leur différence
Il y a aussi les orphelins victimes de leur chagrin
Ils donneraient tout pour un calin
Ce slam on voudrait le dédicacer
à toutes les jeunesses en difficulté
Celles aussi qui semblent ne pas en avoir
Mais qui font tout pour avoir le pouvoir
N’oublions pas les jeunes qu’il faut féliciter
On aime les appeler les passionnés
Qu’il soient artistes, sportifs ou musiciens
Tous ont un talent en commun
Celui de nous faire frémir
Mais que deviendra leur avenir ?
Ce slam on voudrait le dédicacer
à toutes les jeunesses en difficulté
Celles aussi qui semblent ne pas en avoir
Mais qui font tout pour avoir le pouvoir.
La guerre ça sert à rien
ça vole des vies , ça nous détruit
ça change la vie ça ne mène pas au paradis
Ne nous appelez pas héros
Pour l’assassinat de Sarajevo.
Quand on entend tous ces cris,
Sur ces visages meurtris
On ne peut pas imaginer les français
occupant Verdun et ses tranchées .
Lors des guerres les plus meurtrières
on a perdu des adversaires ou des frères
alors pourquoi faire la guerre.....
si ça rend pas fier
La guerre ça sert à rien
ça vole des vies , ça nous détruit
ça change la vie ça ne mène pas au paradis
les atrocités des allemands avec leur camps
ont fait trop de victimes
avec tout ce nazisme
les frontières de la mort ne sont plus que boucherie
dû à tous ces conflits
le froid la boue les rats les poux
Alors pourquoi faire la guerre... si ça rend pas fier
La guerre ça sert à rien
ça vole des vies , ça nous détruit
ça change la vie ça ne mène pas au paradis
Une p’tite pensée à toutes ces femmes
Qui fabriquent toutes ces armes
En pleurant des milliers d’âmes .
Sur elles le sort s’acharne.
Dépassées par la réalité elles sont complètement dévastées
Relevez vous la guerre c’est derrière vous. Alors pourquoi faire la guerre si ça rend pas fier
La guerre ça sert à rien
ça vole des vies , ça nous détruit
ça change la vie ça ne mène pas au paradis
La guerre ça sert à rien
ça vole des vies , ça nous détruit
ça change la vie ça ne mène pas au paradis
Il existe un chemin qui n’a pas de sens, ni début ni la fin, c’est l’adolescence
On vit dans nos bruits Not’ monde de lumière
On semble être très forts Et c’est seulement la nuit
Lorsque le monde dort Qu’on redevient de verre
On s’énerve de tout Et on rit pour un rien
On a peur de nos chaînes Oui mais surtout
On ne se sent pas bien Quand on nous dit « Je t’aime »
Sur le tableau blanc de nos idées noires
Sur les papiers froissés de nos idées perdues
Nous vivons de nos mots et de nos histoires
Et derrière nous s’écoulent les années révolues
Nous sommes adolescents et notre statut
Fait de nous des frères et plus des inconnus
Nous autres adolescents On voudrait seulement
Surmonter notre peur Prouver notre courage
Entendre battre notre cœur Au rythme de notre rage
On se trouve bien trop gros Trop grand ou trop petit
Trop ceci trop cela
Et puis on ne sait pas
Quoi faire avec not’ vie
Si respecter les autres est un truc important
Se respecter soi même est dur assez souvent
Nos idéaux s’envolent au bout de nos combats
Et toutes nos idées folles partent si loin là bas
On a besoin d’écoute d’oreilles aux alentours
Mais l’on ne s’entend pas et nos silences sont lourds
On s’enferme dans le bruit de nos walkmans à fond
Oublier nos histoires nos vies qui tournent en rond
Et si je peux me permettre de dire une vérité
Être adolescent c’est être fragilité
On se forge une coquille une sorte de carapace
Et au moindre problème nos remparts se cassent
Se fêlent, tombent en morceaux ou se brisent
Être adolescent c’est craindre la moindre brise
Chacun ses mots chacun ses expressions
Même si bien trop souvent la communication
Avec les autres gens nous a l’air impossible
Et que la moindre parole nous semble si terrible
Cette même parole qui nous fait défaut
Et nous empêche même de murmurer tout haut
Un jour les mots que nous avons écrits
Dans le sable s’effacent avec la marée
Et il suffit d’un jour, il suffira d’une nuit
Pour que l’adolescence enfin soit terminée
Les idées éphémères gravées dans nos mémoires
Restent témoins d’hier envolées dans le soir
Le sport permet de mieux se connaître, c’est un moyen de renaitre.
Pour gagner il faut se dépasser, cela permet d’affirmer son identité.
Que tu joues avec l’ovale la ronde ou la petite balle,
Que tu fasse du tennis, de l’athlétisme ou de la glisse.
Tu veux être le meilleur pour que tes supporters soient fiers
Tu veux t’inscrire dans leurs coeurs que ton nom soit gravé sur la pierre.
Si tu veux atteindre les sommets il faut que tu t’entraines
Si tu veux tout rafler il ne faut pas que tu freines
Car quitter les banc des remplaçants ça prend du temps.
C’est vraie, pour être titulaire c’est la galère,
Mais rester sur le terrain te rend si fier.
Tu veux être le meilleur pour que tes supporters soient fiers
Tu veux t’inscrire dans leurs coeurs que ton nom soit gravé sur la pierre.
Mais la vie n’est pas faite que de victoires,
les défaites peuvent avoir un goût amer.
Rester droit et fier c’est déjà un bout de gloire.
Malgré l’échec, dans les vestiaires
on relève la tête, faut pas qu’on s’enterre.
Tu veux être le meilleur pour que tes supporters soient fiers
Tu veux t’inscrire dans leurs coeurs que ton nom soit gravé sur la pierre.
Ainsi le sport est une leçon de vie...
Quand tu en fais, tu en sors grandi !!
Ces murs qui m’ont vu grandir
Comme un fleuve ils ont mes dires
Tu peux voir ce que je dis,
Dans tes rêves, dans tes drames, mais tu es resté ici.
Un lieu d’où tu vois ton passé
Tu vois ce que tu aurais dû dresser
Dans tes songes, mais tu ne cesses de repasser
Tes rêves qui ont trépassé.
Tu vois tes enfants grandir
D’un lieu d’où tu ne peux les prévenir
Tu veux leur donner
Cette déclaration qui t’aurait sauvé
Prie Dieu pour t’assister
Cours, crie mais ne pourra,
Changer ce que tu as ressuscité.
Ce démon qui t’abandonnera
En un lieu ou tu ne pourras prévenir
Tes enfants de leur avenir.
Et tu leurs dirais dans leurs songes :
« Vie ta vie tant que tu peux encore y puiser
Ce plaisir qui m’aurais retenu
Dans ce monde auquel j’aurais appartenu... »
Toi l’homme derrière cette vitre
Tu regardes ce monde
Toi l’homme derrière cette vitre
Tu dévergondes...
Je suis mister X sur la fonction f qui définit ma vie
Je suis mister X c’est une fonction complexe définie sur l’infini
Si tu veux savoir mon nom, faudra résoudre une équation
Je suis un inconnu, une valeur absolue,
Ton calcul n’aura pas qu’une solution
Si tu n’en trouves aucune, tu n’as aucune imagination
Il faut connaître Einstein, et avoir son inspiration,
Pour trouver la solution de mon inéquation
Alors je lui exprime mon estime mais x’ déprime
Lorsqu’il pense à ce génie qui dépassait le cime
Quand je pense à Pythagore je me dis qu’il avait tort au sujet du nombre d’or
Mais maintenant il est mort et de sa vie je rêve encore.
Je suis mister X, ma fonction est carrée
Sur un tableau noir, tracée avec une craie.
Je suis mister Olympique,
Mes capacités physiques sont très dynamiques
Je suis bon dans tous les sports,
Je rafle toutes les médailles d’or
Je vous défie, vous tous les hommes
De prendre ma place sur le podium.
_Du terrain de foot au badminton
Du stade de France à Wimbledon
_Aux tirs au but contre Zidane
_Aux lancers francs contre Jordan
_Y a aucun doute, on sait qui gagne
Je suis mister olympique
_Mes performances sont élevées
_Dans une patinoire avec une crosse de hockey.
L’enfance,
Cette douce époque où règne bonheur et innocence.
Elle laisse place à l’adolescence.
Cette période où la vie prends tout son sens.
Peter Pan nous émerveille,
La fée Clochette on l’adore,
Le crocodile nous effraye,
On rit des bêtises du Capitaine Crochet.
Certains préfèrent les billes,
D’autres les Barbies.
Sur les circuits concourent les automobiles.
Nous donnons la vie aux Playmobils.
Le bac à sable nous en partons à l’assaut
Armés de nos pelles et de nos sceaux,
Avec notre râteau,
Nous construisons un beau château.
Quand notre père sort un gâteau du four,
Cela vaut toujours le détour.
Bonbons, cookies et fraises Tagada.
Notre goût pour les sucreries est toujours là.
La magie de Noël nous a présent quitté,
Les cadeaux sont maintenant rapidement déballés.
Notre innocence trépasse,
La maturité est aujourd’hui dans la place.
Avant pour nous endormir,
Il nous suffisait d’attendre le marchand de sable.
De nos jours,
Ce sont les insomnies qui nous accablent.
Dans ce merveilleux endroit qu’est le pays des rêves,
Notre esprit laisse la réalité se permettre une trêve.
Des millions, des milliers d’aventures à travers toutes les contrés.
Charles Perrault et les frères Grimm nous inspirent.
Avec les bottes des sept lieux, on a des tas de montagnes à gravir.
Telle la belle au bois dormant, on attends notre prince charmant.
Qui arrivera un jour sur son beau cheval blanc.
Même si on ne veut pas l’avouer,
Cela nous manque.
L’enfance,
Cette douce époque où règne bonheur et innocence.
Elle laisse place à l’adolescence,
Cette période où la vie prends tout son sens.